Je ne vous dis pas, je vous dis.

Publié le par Kandide Katrin Phocigne, dit Patrick Hard












Je ne vous dis pas : vendez du shit à chaque coin de rue, détruisez et  vous et les autres, empoisonnez vos veines.
Je vous dis : le Père connait toutes ces choses; Il a expérimenté cela.
Interprétez ma parole telle qu'elle se doit: je ne vous ai pas dit le Père s'est drogué.
Seulement: Il a expérimenté.
De même qu'il est dit du Fils: engendré, non point créé.
Sachez interpréter la Parole.
Je ne vous dis pas: battez votre femme, trompez-là, massacrez les enfants du Père, faites des choses infectes.
Je vous dis: la parole est de nouveau revenue, qui n'était jamais partie.
Prenez garde!
Il vous sera demandé des comptes.
Selon ce que vous aurez donné, vous recevrez.
Heureux les enfants, les simples d'esprit, les pauvres et les malheureux, les coeurs purs; ils feront partie du voyage.

De ce courrier, Robert, qui fût expatrié aux Amériques depuis tant d'années, toi à qui personne n'accordait le moindre regard, toi qui, ainsi que notre Jean Levebre national t'es toujours tenu dans l'ombre de tes innombrables seconds rôles, toi qui ressemble au dormeur de Reins Beaux, oui, toi, Robert, que j'ai reconnu depuis si longtemps, il est temps de tomber les masques, et de prendre la place qui t'es assignée depuis tous temps: le premier rôle dans tes diverses patries.

En Vérité, je vous le dis, bien des masques vont tomber, que vous n'avez su voir.
Il y aura des fleurs, et des grincements de dents.
Les temps sont proches, le moment vient de se mettre en paix avec sa conscience.
Bien des choses vous seront ré-vêlées, que vous connaissiez déjà au fond de votre coeur, sans jamais les reconnaître.

En Vérité, je vous le dis, certains ont reconnu le Fils, sans voir l'ombre portée du Père;
pourtant, Père et Fils sont même "personne", qui vont à leur guise du Rien au Tout, et du Tout au Rien.
Le père s'est toujours trouvé au milieu de vous, et nul ne l'a reconnu sous ses nombreux déguisements.
Quand le temps sera venu, je vous posterai de ma nouvelle; elle parle d'anges qui s'inquiètent des absences répétées de leur Père et le cherchent partout, sauf où Il se trouve: sans cesse incarné à vos côtés, pour vous protéger contre vous-même.
Cette nouvelle sera pour cet ami d'Amérique qui ne me connait pas, et que j'ai reconnu.
Je vous dirai cela, et d'autres choses merveilleuses.
D'antiques vérités vont remonter des entrailles de là t'erres.
D'autres vont en secouer la sur-face.
D'autres encore descendront des cieux.
Attendez-vous, bientôt, à de grands changements.
L'Instrument est en marche, le déclencheur agit.
Je me dévoile à vous sans crainte, ni sans peur.
Le père est mon berger, qu'Il me prenne l'haleine.
Advienne que Devra.

Vôtre.
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